En début de semaine, les formateurs sur les techniques de production rizicole de la zone d’action du projet AID-IGL, ont entamé une formation à Kamanyola. Notez que ladite formation est organisée par l’IRRI, en collaboration avec l’IITA. En effet, c’est dans le cadre du partenariat avec le projet d’initiative de livraison accélérée de l’innovation dans les Grands-lacs (AID-IGL). Financé par USAID, la formation va durer 12 jours et vise le renforcement des capacités des participants.
Présent à l’ouverture, le ministre provincial de l’Agriculture, Pêche, Élevage et Développement rural n’a pas caché sa satisfaction. D’abord, il a salué l’engagement du gouverneur Théo NGWABIDJE KASI. Entre autres, pour son esprit entrepreneurial en faveur des jeunes. Mais également, pour son soutien à la sécurité alimentaire de sa population, gage de toute émergence.
Quelques contraintes auxquelles la RDC fait face
Néanmoins, le ministre provincial déplore l’insuffisance des variétés performantes. Et à cela s’ajoute la méconnaissance sur les techniques modernes de production rizicole. Pourtant, ces dernières visent l’augmentation de rendement.
Par ailleurs, l’IITA a mis en place un projet sur l’initiation de livraison accélérée de l’innovation dans les Grands-lacs (AID-IGL). Avec ce financement, l’IITA sous-traite l’Institut international de recherche sur le riz IRRI-BURUNDI. Notamment, dans la mise en œuvre des activités de la chaîne de valeur riz au Burundi et à l’est de la RDC.
Enfin, une période de 12 mois est accordée à l’IRRI pour exécuter les activités du projet dans la plaine de la Ruzizi au Sud Kivu. Et donc, l’IRRI est appelé à collaborer avec ses partenaires RITOLKO, SENASEM et INERA. Notamment, pour identifier les chercheurs et techniciens à former dans la zone ciblée du projet.
Rédaction Agrimedia