Pour contrer la vie chère, touchant particulièrement les produits de première nécessité, le Gouvernement congolais a annoncé une série de mesures urgentes. Notez que ces actions interviennent dans un contexte économique marqué par l’augmentation constante des prix des biens de consommation et l’érosion du pouvoir d’achat des ménages.
En premier lieu, le Gouvernement a ciblé huit produits de grande consommation. Tels que l’huile de palme, le maïs et la farine de maïs. Les mesures prises incluent la suppression de tous les droits, taxes et redevances sur le maïs et la farine de maïs. Pour d’autres produits, 24 actes ont été adoptés. Cela, avec des réductions de droits, taxes et redevances allant de 5% à 50%, et pour certains, une suppression totale.
Réaction d’un journaliste économique
En effet, ces mesures ont suscité des réactions diverses au sein du public congolais. C’est notamment le cas de Jérôme Sekana Pene Papa, coordonnateur du réseau de journalistes économiques de la RDC, réuni au sein de l’ONG Toile d’araignée. Ce dernier a exprimé ses préoccupations. Il craint que l’allègement des droits et taxes sur certaines importations ne sacrifie les producteurs locaux, victimes potentielles du dumping.
Appel au soutien de la filière agricole
Jérôme Sekana Pene Papa plaide pour un soutien conséquent à la filière agricole afin de ne pas “tuer la poule aux œufs d’or”. Il reconnaît la nécessité d’agir pour soulager les concitoyens, mais avertit que cette approche pourrait avoir des répercussions négatives sur les producteurs locaux. Il appelle à un soutien solide pour la filière agricole, soulignant l’importance de protéger cette industrie qui nourrit des millions de familles et contribue à l’économie nationale.