Le ministre congolais de l’Agriculture, Pêche et Élevage, José Mpanda, a lancé les travaux du sommet régional. En effet, ce sommet tourne autour du changement climatique, la conservation de la biodiversité et les systèmes alimentaires dans le bassin du Congo 2023. Le thème exploité est : “la réconciliation de la production alimentaire avec la conservation de la biodiversité et l’urgence climatique dans le bassin du Congo”.
Pour commencer, ce sommet se tient du 29 au 31 aout 2023, au Pullman hôtel. Il est question de relever notamment, les défis liés aux systèmes alimentaires, à la conservation de la biodiversité et au changement climatique. Créer un soutien pour des systèmes alimentaires sains et durables et renforcer la capacité des organisations de la société civile du bassin du Congo à s’exprimer.
Et ainsi, plaider en faveur de systèmes alimentaires appropriés. Mais également, influencer la conception de projets de développement et de conservation. Cela, afin de mieux répondre aux préoccupations des populations du bassin du Congo.
La biodiversité demeure une question d’actualité
D’abord, plusieurs principales parties prenantes prennent part à ces assises. Notamment, les représentants des gouvernements du bassin du Congo. Les partenaires et agences de développement international. Les organisations de la société civile et les groupes de consommateurs. Sans oublier les bailleurs de fonds, les fondations, les investisseurs et les réseaux communautaires du bassin du Congo.
Pour le ministre de l’Agriculture, José Mpanda, la réconciliation de la production alimentaire avec la conservation de la biodiversité doit rester une question d’actualité. Car nos ancêtres ont vécu pendant les décennies en prélevant les aliments dans leurs forêts. D’ailleurs, les ancêtres arrivaient à maintenir les éthiques des ressources naturelles des générations en générations. Et c’est cette intelligence endogène qui a fait qu’en ce jour nous ayons les mêmes forêts et leur biodiversité.
Relever les défis climatiques en sauvegardant la biodiversité
De surcroît, le Ministre de l’agriculture a tout de même rappelé que le bassin du Congo a contribué de manière significative au système alimentaire locale. De ce fait, son existence dans la région est essentielle pour fournir des ressources. Il a une importance culinaire, médicinale et même culturelle tels que les plantes, les poissons et les gibiers.
Et tout cela pour le moyen de subsistance des populations de tous les 6 pays constituant ce bassin. En particulier les populations de la région du Congo. Ainsi, il a invité tous les participants à ce sommet de vouloir bien converser la biodiversité et les systèmes alimentaires dans le bassin du Congo.
Ce sommet est l’initiative de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA)
Le représentant de la société civile environnementale et directeur exécutif de la société de conservation du bassin du Congo (CBCS) n’est pas resté indifférent. Pour lui, ce sommet est d’une importance très capitale. Car il permet de réunir tous les pays membres du bassin du Congo pour dégager les stratégies communes. En outre, au niveau du bassin, il sera produit produit un plan d’action adapté selon les contextes de chaque pays de la sous-région.
C’est ainsi qu’on pourra relever les défis en matière du changement climatique. Mais aussi faire de l’agroécologie comme non plus un moteur de destruction mais comme une stratégie pour s’adapter au contexte actuel. C’est-à-dire, un contexte caractérisé par des défis climatiques. Par ailleurs, le secrétaire exécutif du Comité national pour la promotion de l’agriculture familiale (CNPAF) a exprimé sa satisfaction. Entre autres, pour la première journée du sommet régional.
Finalement, le CNPAF conscientise les organisations sur le rôle que les producteurs agricoles jouent. Surtout par rapport au changement climatique et leur besoin d’être accompagnés pour faire un travail conséquent dans la lutte contre le changement climatique.
