Initiée par la province du Haut-Uele, la route dite “le corridor oriental” vise à booster le secteur agricole dans la partie orientale. A en croire le gouverneur de cette province, Christophe Baseane Nangaa, cette route est d’une importance capitale. En effet, l’objectif est d’avoir une tracée de routes qui ne dépendent plus de la cartographie ancienne.
Avant tout, ce projet est conçu d’une route à vol d’oiseau qui partirait de Aru jusqu’à Bumba et ferait 930 km.
Création des marchés pour desservir
Alors, cette infrastructure partagée partirait de la province de l’Ituri. En passant bien sûr par le Haut-Uélé et Bas-Uélé. Ensuite, elle va chuter dans la province de l’Equateur dans son ensemble pour arriver au port de Bumba. Et à partir de ce port, des marchés seront créés pour desservir de grosses bouches de consommation qui sont à Kinshasa. Pour Christophe Baseane Nangaa, ces infrastructures vont accroitre le nombre d’agriculteurs. “Nous traçons notre route et nous veillerons sur elle. Tout ce qui est plus lourd, passera par le train”, a-t-il dit.
Favoriser la collaboration entre les provinces
Notez que ce projet va permettre une forte collaboration avec les provinces. Mais aussi une franche et meilleure collaboration avec des privés. “La première partie partait de Aru jusqu’à Doko, là où il y a la mine. Aujourd’hui, pour arriver de Aru jusqu’à Doko, c’est presque 200 km mais avec une route à vol d’oiseau, on imputait déjà 65 km, ça deviendrait 135 km. Et ces 135 km, nous étions déjà aux environs de 200, 225, 230 millions USD.” a ajouté Christophe Baseane Nangaa.
Pour finir, le numéro 1 de la province du Haut-Uele a précisé qu’il n’est pas ici question de mobiliser tout l’argent. Il s’agit de connecter un projet à une taxe bien connue et qui fait que les brigades puissent se mettre en œuvre pour l’ouverture de la route. “Nous avons les chantiers de cette route que nous avons fait 20 km à vol d’oiseau. Un tel projet aiderait toutes ces provinces précitées à booster leur agriculture. Et ainsi, devenir des provinces de toute production. Mais surtout celle de la production agricole “, a-t-il conclu.