Depuis la fin d’année passée, jusqu’à ce jour, les prix des produits surgelés affichent une hausse sur le marché de la ville de Kinshasa. Les tenanciers de boucherie se plaignent de l’écoulement de leurs marchandises. Car, la plupart d’acheteurs réclament le surplus. Pour eux le prix est élevé mais la quantité reste la même. Nous sommes descendus sur terrain, pour en savoir un peu plus.
Commençons par le carton des poissons chinchard de 30 kilogrammes, 20+, contenant 3 rames en provenance de la Namibie. Le prix est passé de 150 000 FC à 181 000 FC. Et un carton des oignons en provenance de l’Europe se vend à 42 000 FC. Lors de notre mini-enquête, nous avons également constaté qu’un carton des cotis viande en provenance de l’Europe est passé de 90 000 à 102 000 FC. Que dire du carton des pieds de porc en provenance de la Turquie, qui est passé de 43 000 FC à 46 000 FC.
Les voix se lèvent pour dénoncer cette hausse de prix
« Avant, j’achetais un carton de poumon en provenance de la Thaïlande à 39 500 FC. Mais aujourd’hui, je l’ai acheté à 50.000 FC. Même le carton de tripe connu sous le nom de “Mabumu” qu’on achetait à 65 000 FC coute aujourd’hui 75 000 FC », nous a confié Nathalie, propriétaire d’un restaurant. De plus, un carton de tilapia de 300/500 qui vient de la Namibie est passé de 53 000 FC à 62.000 FC. Ce qui complique un peu les calculs de plusieurs acheteurs.
Par ailleurs, un carton de viande “TS” de 20 kilos en provenance de l’Europe est passé de 280 000 à 292.000 FC. Voire même, un carton des cuisses des poulets à rôtir en provenance de la Turquie a connu une hausse de prix. « Je me procurais un carton de cuisse à 52 000 FC, mais c’est maintenant à 54 000 FC », affirme le gérant d’un restaurant. « Tout a augmenté. Même le carton de poissons salés de 9 kilogrammes en provenance de la Namibie est passé de 155 000 FC à 160 000 FC », dit un revendeur.
Bien manger devient un casse-tête
De ce fait, les familles se trouvent dans la confusion. Même lorsqu’on veut se contenter d’acheter les légumes, là également les prix ont grimpés, vu les inondations qui ont ravagé les maraîchers et leurs champs de légumes. « Ces derniers jours, faire la provision est devenu un casse-tête pour nous les femmes au foyer avec nos conditions de vie. Nous sommes obligés de réduire la quantité de la nourriture dans les assiettes. Manger la viande est devenu un luxe pour nous aujourd’hui », s’est plaint une femme ménagère.
Rappelons que, le Ministre Julien Paluku a récemment interdit la consommation de la viande de volaile en provenance de la Pologne, pour des raisons sanitaires.
