Ce mardi 10 janvier, le Directeur Général de l’ICCN, Yves MILAN NGANGAY, était descendu à l’Université pédagogique nationale (UPN). Ce dernier a été agréablement surpris. En effet, intense a été sa joie de constater que l’UPN a produit en sa faculté d’agronomie, 13 Docteurs, 10 masters et en gestation 8 doctorats. Et aussi, 42 masters pour un effectif de 816 étudiants actuellement.
Pendant son discours devant les étudiants en agronomie, Monsieur Yves MILAN NGANGAY, DG de l’ICCN n’a pas manqué d’encourager ces futurs ingénieurs agronomes. Notamment, sur la prise de conscience en ce qui concerne les enjeux scientifiques de la biodiversité congolaise. De ces échanges, les deux parties (ICCN et UPN) ont conclu sur la nécessité de mettre en place un partenariat. Cela, en vue de pallier et de prévenir certains déficits constatés.
Les difficultés des étudiants de la faculté d’agronomie
Les étudiants ont profité de l’occasion pour évoquer les difficultés qu’ils éprouvent au quotidien. Parmi les défis auxquels ils font face, il y a l’absence d’un laboratoire équipé et l’accession aux bourses universitaires.
En principe, le Ministère de l’ESU octroi des bourses d’études pour plusieurs filières d’études dans le cadre de la Coopération Bilatérale et Multilatérale offertes par les partenaires. Sans compter la Bourse d’études de solidarité nationale et d’excellence. Mais les étudiants congolais en général, et ceux de la faculté d’agronomie de l’UPN en particulier ont du mal à y accéder.
Dans un pays comme le Congo, ce n’est pas normal que les facultés d’agronomie manquent des bons laboratoires de recherches. Pourtant, le Ministère de l’ESU entretient des relations de Partenariat avec plusieurs Bailleurs de fonds. Entre autres, des Organismes et des Universités étrangères pour l’amélioration de la qualité de l’Enseignement Supérieur.