Le gouverneur et le ministre provincial de la Justice, accompagnés par le directeur de la prison, discutent récemment de la nécessité d’une production agricole à la prison de Mbuji-Mayi, située au Kasaï Oriental. Cette rencontre a lieu lors d’une audience accordée par le gouverneur.
Selon le ministre provincial, Pascal Ilunga, la production pénitentiaire cible la prison de la province. Les détenus bénéficient d’une réinsertion grâce à cette initiative. De plus, la prison dispose d’un champ pour atteindre cet objectif.
Première production
“Nous sollicitons environ 100 hectares. Cette superficie pourrait être disponible. Une fois les procédures administratives pour l’acquisition de ce terrain complétées, nous commençons les travaux pour le compte de notre prison et de nos détenus”, déclare Pascal Ilunga. La première production de ce champ consiste principalement en maïs, une denrée de base dans la province.
Avantages de l’agriculture pénitentiaire
En effet, plusieurs anciens détenus se retrouvent au chômage. Par conséquent, ils replongent souvent dans le crime par manque de compétences et de qualifications. “Le soutien de la FAO à la formation en agriculture dans le milieu carcéral permet aux prisonniers de se sentir utiles, valorisés et réinsérés”, ajoute Me. Ilunga.
En conclusion, l’agriculture pénitentiaire transforme les détenus en paysans et présente divers avantages.