Les parties prenantes du secteur agricole se sont réuni en atelier à Kinshasa. Et ce, pour établir l’état des lieux du système semencier. Mais également pour promouvoir le programme “les technologies pour la transformation de l’agriculture africaine” (TTA). Les échanges tournent essentiellement autour du thème : “TAAT en RDC : pour un système semencier efficace et mis à l’échelle des technologies pour la transformation de l’agriculture congolaise”.
Les parties prenantes au développement du secteur agricole congolais sont atelier de deux jours, soit du 19 au 20 octobre. Il est question de débattre de manière patriotique sur les questions qui bloquent la réglementation du secteur semencier en RDC.
Elargir rapidement l’accès des petits exploitants
TAAT (Technologies for African Agricultural Transformation en anglais, soit « Technologies pour la transformation de l’agriculture en Afrique ») est le mot clé du thème. Les objectifs poursuivis se divisent en deux phases. Dans la première phase, l’objectif est d’élargir rapidement l’accès des petits exploitants, principalement des femmes. Notamment, l’accès aux technologies agricoles à haut rendement. Cela, afin d’accroître la production alimentaire, d’assurer la sécurité alimentaire et d’accroître les revenus ruraux. Dans la deuxième phase, TAAT voudrait améliorer la productivité agricole et la réforme des politiques pour soutenir la facilité africaine de production alimentaire d’urgence.
Nourrir l’Afrique pour la transformation de l’agriculture en Afrique
L’organisation de cet atelier a été rendu possible grâce à l’Institut africain de leadership agricole (AALI) et ses partenaires. Bien entendu, en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD). En effet, la BAD dans sa stratégie globale de “Nourrir l’Afrique” pour la transformation de l’agriculture en Afrique, a financé un programme sur “Les technologies pour la transformation de l’agriculture africaine (TAAT)”. Et ce, pour une période de 10 ans, en deux phases de cinq ans chacune. Ce programme africain à faible revenu couvre 31 pays, y compris la RDC.