Le gouvernement a mis en place six nouvelles mesures pour faire face à la crise du maïs dans les régions du Grand Katanga et du Grand Kasaï. En effet, Daniel Mukoko, le Vice-premier ministre en charge de l’Economie nationale, a présenté ces mesures au Conseil le vendredi 26 juillet. Ces mesures urgentes ont été proposées pour gérer la crise du maïs. Particulièrement dans le Grand Katanga et le Grand Kasaï. Et ce, pendant la période de soudure, qui s’étend généralement d’octobre à mars.
Les mesures comprennent :
1. L’encadrement d’entrepreneurs nationaux
Tout d’abord, un groupe d’entrepreneurs nationaux capables d’importer plus d’un million de tonnes de maïs et de farine de maïs a été identifié. Ces derniers bénéficieront de mesures d’allègement des taxes, impôts et autres redevances.
2. Un accord avec le Zimbabwe
Ensuite, un accord gouvernemental a été conclu avec le Zimbabwe pour utiliser à court terme les stocks disponibles dans ce pays en cas de pénurie grave dans certaines zones. Une mission est prévue à cet effet.
3. Suspension des droits à l’importation
En outre, la mesure suspendant la perception de tous les droits, taxes et redevances à l’importation de ces produits a été confirmée jusqu’à décembre 2024.
4. Renforcement des mesures d’encadrement existantes
Cela comprend la maîtrise du circuit d’importation et de distribution. Y compris l’évaluation des stocks, et le contrôle des prix à la consommation.
5. Collaboration avec le Ministère des Transports
Par ailleurs, un programme précis pour l’acheminement des produits dans les zones concernées a été mis en place avec la SNCC. Bien entendu, en collaboration avec le Ministère des Transports, Voies de Communication et Désenclavement.
6. Instructions aux Gouvernements Provinciaux
Les Gouvernements Provinciaux ont reçu l’instruction de lever toutes les barrières.Mais également, éviter toute forme de tracasserie et prélèvements illégaux.
Pour que ces mesures soient durables, nous devons consolider la capacité des principaux fournisseurs de maïs. Nous ne devons pas oublier les nouveaux fournisseurs congolais, qu’ils soient producteurs ou importateurs. Nous devons aussi les inciter à s’impliquer. Pour cela, nous avons besoin de l’appui des partenaires étrangers aux capacités avérées, comme le Brésil et l’Afrique du Sud. En particulier, nous avons besoin de leur expertise dans les activités de production à grande échelle et de logistique. Cela comprend l’installation des silos et des entrepôts, ainsi que des minoteries. Tout cela est nécessaire pour assurer une couverture totale du pays.