Le gouvernement congolais est déterminé à réduire la dépendance de l’économie nationale au secteur minier. Notamment, en privilégiant la diversité des autres activités productrices de revenus axés sur le sol. C’est ce qu’a indiqué le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Et ce, lors de la 115-ème réunion de Conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi le vendredi 13 octobre à Kinshasa.
D’après Sama Lukonde, cette démarche entend permettre au pays de tirer profit de son potentiel énergétique, forestier, agricole et environnemental.
En effet, le gouvernement veut faire du secteur agricole et toutes ses ramifications la pierre angulaire de cette diversification. Cela permettra d’accroître l’offre des biens sur le marché intérieur. Et ainsi entraîner la baisse des prix et la réduction à court terme des importations. Mais aussi l’augmentation à moyen terme d’exportations. Bien entendu, après la couverture de la demande nationale. Ce qui sans doute va conduire à une amélioration de l’offre de devise.
Les principaux facteurs qui entravent les progrès de la RDC
Le Chef du gouvernement congolais, a énuméré les principaux facteurs qui entravent les progrès de la RDC. Il s’agit entre autres de la mauvaise gouvernance, les lacunes des institutions, la corruption et le manque d’infrastructures. Sans oublier les insuffisances en termes de réserve et de qualité du capital humain. Mais aussi la faible productivité agricole et la croissance démographique rapide. Pour Sama Lukonde, le développement agricole est la solution la plus accessible pour améliorer les moyens de subsistance à court terme.
Création d’une banque nationale de développement
Le chef du gouvernement, Sama Lukonde, a demandé au ministre des finances de finaliser en urgence le dossier de la création de la banque nationale de développement. « C’est à travers cette banque que le gouvernement va doter le pays d’un instrument de politique et de financement de l’économie. Et ce, pour être à mesure d’orienter ce fonds vers les secteurs jugés prioritaires. Tels que l’agriculture, le tourisme, la pêche et l’élevage et la promotion de la classe moyenne », va-t-il renchérir.