Il s’observe depuis un temps la hausse sans fin du prix du maïs à Lubumbashi. Un sac de farine de maïs se vend jusqu’à 90.000 francs congolais à certains endroits dans la ville de Lubumbashi. Cependant, il y a quelques jours il se négociait entre 50. 000 francs à 80.000 francs. Les acheteurs s’inquiètent face à cette situation qui leur pénalise et empêche de bien nourrir leurs familles.
En effet, un sac de farine coûtait entre 65.000 et 70.000 francs congolais. Après deux jours, il coûte à 85.000 voire même plus de 90.000 francs congolais.
La population s’inquiète
Les habitants de cette partie du pays demeurent inquiets et attendent de voir le prix de cette denrée alimentaire principale baisser. Tout en comptant sur la récolte de maïs local, qui pourrait intervenir dans les jours avenirs. Cependant, le président de l’Association des Congolais de l’étranger, Edouard Sumaili, a expliqué la situation du maïs importé de la Zambie. Pour lui, jusqu’à ce jour la RDC n’a pas encore obtenu le permis d’exportation pour cette farine
« Je voudrais que les autorités nationales puissent s’impliquer afin que nous puissions récupérer les 100. 000 tonnes que nous avons déjà négociées », a déclaré Édouard Sumaili.
Le gouvernement rassure
Cette situation intervient au même moment que le gouvernement provincial du Haut-Katanga continue à disponibiliser la farine de maïs à 20.000 francs le sac de 25 Kilos. Mais la quantité est de loin inferieure au besoin exprimé par la population locale. C’est dans cette optique, que le Vice-gouverneur de cette province, Jean-Claude Kamtwa, accompagné des ministres de l’Economie et de l’Agriculture ont visité les locaux de la minoterie qui produit de la farine de maïs made in Haut-Katanga.
Après leur visite, Jean-Claude Kamtwa, a après son constat rassuré la population que cette minoterie tourne à plein régime pour plus de production de la farine. « Le stock est fin prêt à être acheminé vers les sites de vente à Lubumbashi, likasi et ailleurs », a-t-il dit. Outre cette minoterie, ils ont également visité les entrepôts qui devront recevoir les tonnes de graines de maïs traînant dans les dépôts des agriculteurs bénéficiaires.
Trimus