Lors de l’ouverture de la 8e édition de la Semaine Française de Kinshasa, le ministre congolais du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa, a invité les investisseurs français à s’intéresser davantage au secteur agricole de la République Démocratique du Congo (RDC). Selon lui, la RDC, au-delà de ses potentiels, offre des perspectives économiques et constitue une terre d’opportunités.
L’agriculture : un levier de croissance économique
Selon le ministre Bussa, la RDC est capable de réaliser un taux de croissance au-delà de 10%. Parmi les leviers de croissance à relever, il a cité notamment l’agriculture. En effet, la RDC dispose de terres arables de grande étendue. Ce qui constitue un indicateur attractif pour les investisseurs avec des possibilités de transformation sur place. De plus, avec une population qui constitue de grands consommateurs, le pays a besoin d’investisseurs dans l’agro-industrie. Ce secteur est porteur de croissance, de la plantation jusqu’à la transformation. Ensuite, de la transformation jusqu’à la commercialisation.
D’autres secteurs clés qui méritent plus d’investissements
Outre l’agriculture, le ministre Bussa a également mis en avant d’autres secteurs clés qui méritent plus d’investissements. Le deuxième secteur est celui de l’industrie, plus précisément de l’industrie de transformation. Le troisième secteur est le bâtiment, également porteur de croissance avec les infrastructures aéroportuaires, ferroviaires, routières dont le pays a besoin pour son développement. Enfin, le quatrième secteur est celui de l’énergie, qui est aussi en pleine croissance avec de multiples potentiels dont regorge le pays.
En réaction à l’invitation du ministre Bussa, un internaute a critiqué la France en affirmant que celle-ci a développé un caractère de prédation en Afrique plutôt que d’investir. Il a qualifié la France de conflictogène, de sous-traitante des USA dans la déstabilisation de notre pays et d’inutile pour les Congolais si pas l’Afrique entière.
En bref, l’invitation du ministre Bussa aux investisseurs français souligne l’importance de l’agriculture et d’autres secteurs clés pour la croissance économique de la RDC. Cependant, cette invitation n’est pas sans susciter des réactions contrastées. Il reste notamment à voir comment les investisseurs français répondront à cette invitation. Et surtout quel impact cela aura sur l’économie congolaise.