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L’histoire inspirante de Djibril Bakulu, motivé par ses parents à faire l’agronomie

Djibril Bakulu, Agronome de formation, estime qu’il est plus qu’urgent pour le gouvernement congolais de créer des banques agricoles pour subventionner les petits producteurs agricoles. Particulièrement pour financer l’achat des semences améliorées, les infrastructures de transformation et la recherche de marché pour la commercialisation. Djibril est également fondateur de l’association jeunes volontaires pour l’agriculture et le développement (JVAD).

En effet, Djibril encadre les jeunes comme lui dans l’agriculture des haricots, le maïs et le soja. Et dans la saison culturale prochaine, il va également se lancer dans la culture maraichère.

L’idée de faire l’agronomie est venue de ses parents

Généralement, les parents veulent que les enfants s’orientent vers les facultés purement scientifiques. Rare sont les parents qui encouragent leurs enfants à faire par exemple l’agronomie. Pourtant, les parents de Djibril se sont démarqués en l’encourageant de faire les études d’agronomie. “Ce sont mes parents qui m’ont motivé à faire l’agronomie. Et les professeurs nous disaient toujours que nous sommes des créateurs d’emplois et non les quémandeurs d’emplois. C’est ainsi qu’après mes études, j’ai créé l’association jeunes volontaires pour l’agriculture et le développement (JVAD).

L’association JVAD est une organisation locale qui encadrent les jeunes au niveau du village Kitembo, à Minova. “Pour l’agriculture, nous avons les cultures vivrières et maraîchères. Nous luttons contre le réchauffement climatique et les érosions par la plantation des arbres”, déclare-t-il.

Contre vents et marrées, Djibril ne lâche rien

Le début de Djibril n’était pas du tout facile. Le premier obstacle rencontré est l’obtention des documents administratifs agrées en tant qu’association. Ensuite, il y avait l’accès à la terre, qui pour les jeunes entrepreneurs agricoles est très difficile. Surtout avec un budget très limité. Néanmoins, face à tous ces obstacles, Djibril n’a pas baissé les bras. Tout d’abord, il a semé le haricot, le maïs et le soja. D’ailleurs, au mois de mai prochain, il va faire sa récolte.

“Actuellement la difficulté que nous avons est que la chenille légionnaire attaque le maïs. Mais il y a surtout la guerre dans cette partie du pays qui a occasionné la fuite des populations. Ce qui ne nous facilite pas la tâche, a affirmé Djibril.

Ne jamais abandonner ses rêves

Malgré les difficultés, Djibril et son équipe ne lâchent rien. En tant que coordonnateur de l’association, il poursuit les démarches pour obtenir les différents documents. “Au mois de septembre j’aurai besoin de semences améliorées des maraîchères. Notamment, pour les poivrons, les tomates et les aubergines, plaide-t-il.

Pour finir, Djibril conseille à d’autres jeunes comme lui de tout faire pour réaliser leurs rêves et ne pas d’avoir le courage de prendre les risques.

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