En République démocratique du Congo, les jeunes de l’Ituri sont invités à privilégier la culture du café et du cacao pour leur occupation. Cet appel est du directeur chef de secteur de l’office national des produits agricoles (Onapac) Bunia, Max Kandolo Lisele. Propos recueillis lors de la clôture de la campagne café-cacao en Ituri.
Pour Max Kandolo Lusele, l’implication des jeunes dans la culture de ces produits peut résoudre le problème d’insécurité dans les zones de production.
L’implication des jeunes Ituriens dans la culture du café et du cacao
Généralement, c’est quand la production arrive en maturité, que l’insécurité devient encore plus dense à l’Ituri. D’où, certains souhaitent que l’on suspende la vente et l’achat du café et du cacao. Mais pour sa part, Max Kandolo Lisele pense le contraire. Pour lui, c’est un facteur qui peut occuper les jeunes gens qui de fois s’adonnent à l’insécurité. “Les jeunes doivent s’intéresser à l’activité du café et du cacao. C’est un facteur de stabilité et de la promotion de la paix pour la région”, a-t-il précisé.
L’instabilité dans les zones de production
Hormis le problème sécuritaire, les entreprises agricoles rencontrent plusieurs difficultés. Notamment le manque des usines de traitement et le non engagement des opérateurs économiques Ituriens dans ce secteur. Cette situation ne profite pas à la province qui perd beaucoup de tonnes des cafés et cacaos. De ce fait, l’Onapac demande aux autorités de stabiliser les zones de production pour pallier à tous ces défis.
La culture du café et du cacao en péril en Ituri
A en croire Onapac, il y a à peine 900 tonnes pour le café et plus ou moins 1 000 tonnes pour le cacao en Ituri. Pourtant, la grande production pour le café est de 10 000 tonnes. C’est-à-dire, au moins un dixième part soit en fraude, soit dans les provinces voisines. Pareil pour le cacao dont la production est de 10 000 à 15 000 tonnes. De ce fait, ce n’est pas seulement un manque à gagner pour la province de l’Ituri, mais pour le pays.
Enfin, il faut savoir que la province de l’Ituri a un éco-climat favorable à la production du café et du cacao. Malheureusement la quantité qui est capitalisée par la province ou les institutions nationales est 10 fois minime.