Le lancement du projet d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole et la sécurité alimentaire des organisations locales des producteurs a eu lieu à Kinshasa. En effet, l’objectif est de permettre aux organisations paysannes de jouer leur rôle de services économiques. Cela, au profit de leurs membres, mais également pour mieux faire leur plaidoyer.
Au cours d’un atelier de deux jours organisé à cette occasion, les participants se sont appropriés le document du travail qui constitue leur plan d’actions. Il s’agit principalement des membres de la Confédération paysanne du Congo (COPACO-PRP) et leurs partenaires.
Qu’en est-il de la source de financement ?
Le directeur-pays et représentant du Fonds international de développement agricole (FIDA), Valentine Achancho, a indiqué que ce projet est d’une durée de 4 ans. Il sied de préciser que le projet bénéficie de l’appui financier du Global agriculture and food security program (GAFSP). Il s’agit d’une initiative de la Banque mondiale. Et ce, pour la sécurité alimentaire supervisée par le Fonds international de développement agricole (FIDA), qui est une section rurale. Cette dernière permet d’assurer la durabilité des investissements. Mais aussi le développement des routes de desserte agricole des investissements.
20 organisations paysannes locales sont bénéficiaires
En outre, il faut noter que cet atelier avait également pour but, la présentation des contours du projet et de lancer les activités du projet qui vont s’étendre sur une durée de 4 ans. C’est la précision apportée par le représentant du conseil d’administration de la COPACO-PRP, Nathanaël Buna. Il a également souligné que les bénéficiaires du projet sont principalement 20 organisations paysannes locales, membres de la Copaco-PRP.
Le projet vise 4 zones d’intervention
Le projet touchera directement 4544 productions agricoles individuelles, dont 36% des jeunes et 60% des femmes. Il cible environ 1500 ménages agricoles, avec un total de 9000 bénéficiaires finaux. Concernant les composantes du projet, il y a notamment le renforcement des capacités des opérations, la sensibilisation et actions de plaidoyer et participation aux politiques publiques. Mais aussi l’appui à l’entrepreneuriat des organisations paysannes. Et ce, pour le développement des chaînes de valeur agricoles du maïs et du manioc. Bien entendu, il y a également la coordination du projet, le suivi et évaluation.
En somme, le projet vise 4 zones d’intervention. Entre autres, les provinces du Kwilu, du Kwango, du Kongo central ainsi que la ville de Kinshasa.