L’agriculture urbaine est une activité qui fait vivre de nombreuses familles à Kinshasa, capitale de la RDC. Notre Rédaction a effectué une descente au quartier cité verte dans la commune de Selembao, où une mère de famille s’est forgée dans la plantation de plusieurs sortes de légumes au sein de sa parcelle résidentielle à savoir, le feuillet de manioc, l’oseille, le gombo et les feuilles de patates.
Marie-Jeanne Masamba, une mère de famille résidant à la cité verte a déclaré que l’objectif de son jardin est de nourrir uniquement sa famille et non pour mettre en vente sur le marché. “C’est une habitude que j’ai hérité de mes parents. Avoir un petit champ au sein de la parcelle, c’est la meilleure des choses. Ceci nous aide moi et ma famille. Parfois, il suffit juste d’avoir une petite somme d’argent pour les ingrédients et autres, ma famille va se nourrir à cause de ce qu’on a planté dans la parcelle. Donc ceci nous aide non seulement à économiser parfois mais aussi à ne pas mourir de faim” dit-elle.
Une alternative aux produits du marché
Marie-Jeanne et son mari évitent les aliments qui s’accroissent à l’aide de produits chimiques pour échapper à certaines maladies. Ils ont plus confiance à ce qu’ils plantent dans leur parcelle que ceux vendus sur le marché. “C’est vrai qu’on ne mange pas les légumes tout le jour mais c’est toujours différent avec ceux qui achètent chaque fois en cas de besoin,” va-t-elle ajouter.
Vers un développement durable
Chez les maraîchers, cette activité peut donc contribuer au développement durable des villes Congolaise sous certaines conditions. Notamment par sa professionnalisation et le non recours aux intrants chimiques. L’agriculture urbaine pourrait donc être une solution viable pour lutter contre la famine. C’est également un moyen de promouvoir un mode de vie plus sain et durable à Kinshasa et dans d’autres villes de la RDC.
Et donc, il faut encourager l’agriculture urbaine. Il est important d’éduquer les citoyens sur les avantages de l’agriculture urbaine. Notamment en termes de sécurité alimentaire, de santé et de durabilité environnementale. Des ateliers, des séminaires et des programmes de formation peuvent être organisés pour enseigner aux gens comment cultiver leurs propres aliments.
En mettant en œuvre ces stratégies, nous pouvons encourager davantage d’individus et de communautés à adopter l’agriculture urbaine, contribuant ainsi à la sécurité alimentaire, à la santé publique et à la durabilité environnementale.