Les moyens de subsistance agricole ont été touchés en raison d’un ensemble de facteurs. C’est qu’estime Alexandrine Mboko, environnementaliste et agricultrice. En effet, selon elle les moyens de subsistance agricoles ont été durement touchés en raison d’un ensemble de facteurs. Entre autres, les retombées du coronavirus, mais également le problème d’insécurité. Ces deux circonstances ont limité l’accès des agriculteurs aux intrants et aux marchés. Cela a réduit la production et décimé les cultures et le bétail.
Pour commencer, il faut noter que le coronavirus et le problème d’insécurité affaibli la productivité agricole. Toutefois, il y a également le manque d’infrastructures de base et le manque d’accès aux services sociaux. Il sied de préciser que les services de l’eau et de la santé sont là aussi les facteurs qui renforcent ce problème. C’est ce que l’environnementaliste et agricultrice, Alexandrine Mboko Nguala a déclaré à notre Rédaction.
Améliorer les méthodes de préservation des sols
A en croire Alexandrine, l’agriculture paysanne occupe 70% de la population active en RDC. Et sa végétation peut supporter un élevage d’environ 40 millions de têtes de gros bétail. De plus, sa densité halieutique est estimée à 700 000 tonnes de poissons par an. D’après elle, avec une telle potentialité la RDC est capable de nourrir environ 2 milliards de personnes au monde. Ainsi face à cette difficulté, cette femme agricultrice, propose une solution. En effet, elle suggère l’adoption de meilleures pratiques agricoles. Et ce en améliorant les méthodes de préservation des sols. C’est-ç-dire, utiliser les meilleures semences et technologies.
La RDC doit basculer vers l’économie agricole
Alexandrine considère l’agriculture comme un facteur essentiel de croissance économique. D’où la RDC doit basculer vers l’économie agricole. Bien entendu, afin de donner du travail aux millions de ses compatriotes, de la production aux champs, transports, stockage, transformation. « Nous encourageons l’initiation et accompagnement de la population à la culture agricole. Il est évident que les mines ne profitent qu’à un petit nombre des Congolais. Or, l’agriculture peut couvrir un grand besoin alimentaire des Congolais et prévenir la malnutrition », a-t-elle fait savoir.
Donc, qu’elle soit industrielle ou vivrière, l’agriculture dans les pays en développement présente un rendement faible. Surtout qu’elle fait face de sérieuses difficultés telles que les dérèglements climatiques. Sans oublier la pauvreté des sols, les catastrophes naturelles, le manque d’assistance technique, l’exode rural, les difficultés d’accès à l’eau, etc.