Lors d’un atelier de réflexion sur la promotion de l’industrie de manioc tenu à Kinshasa, le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, s’est dit déterminé à introduire la farine de manioc dans la fabrication de pain et la pâtisserie. Présents à ces assises, les experts des ministères sectoriels, les professeurs d’universités spécialisés en biochimie alimentaire et les économistes.
Ainsi, les participants ont tablé sur la production et proposé des mesures incitatives. Cela, avec comme objectif majeur, attirer plus d’investisseurs dans ce secteur.
Rendre l’industrie congolaise plus efficace et compétitive
Pour le Ministre de l’Industrie, la RDC doit se battre pour que la transformation locale de ses ressources donne une valeur ajoutée. Et que cela permette de capter 30 à 50 % de la valeur de ses ressources. Ensuite, produire localement et faire de l’industrie congolaise plus efficace et plus compétitive. “Si nous accroissons l’introduction de la farine de manioc dans la fabrication de pain et dans la pâtisserie, nous allons créer de l’emploi sur toute l’étendue du pays. Les statistiques nous font penser à 200 000 producteurs locaux qu’on peut encadrer avec ce projet“, a-t-il déclaré.
Valoriser notre identité alimentaire
Par ailleurs, la Présidente des consommateurs des produits vivriers, Marie Claire Yandju, a rassuré et appelle les consommateurs à s’approprier de ce produit. “Nous encourageons tout le monde à consommer les pains fabriqués à base de farine de manioc. Car ceci permet aussi de créer de l’emploi et cela valorise aussi notre identité alimentaire“, a-t-elle affirmé. Puisqu’elle-même met déjà en contribution la farine panifiable de manioc dans la production des pains, cakes, spaghettis et beignets.
A en croire Madame Marie-Claire Yandju, la matérialisation de ce grand projet ne doit pas faire le doute. D’autant plus que la RDC a des richesses même derrière les maisons. Et c’est juste la possibilité de les transformer en richesses matérielles ou financières qui manque.