Organisé par l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (AFSA), ce sommet avait pour objectif, forger une voie vers l’avenir face aux défis des systèmes alimentaires et d’autres défis qui vont avec. Plusieurs participants venus de quelques pays d’Afrique ont pris part à cette rencontre. Les participants ont exprimé leur satisfaction pour le déroulement et les recommandations formulées en faveur du bassin du Congo.
A en croire les organisateurs, il était aussi question de discuter sur comment les gens peuvent produire de la nourriture et se nourrir eux-mêmes sans pourtant détruire la nature.
L’importance de conserver l’environnement
Le bassin du fleuve Congo est une partie importante de la terre. Non seulement pour la nourriture, mais aussi pour la biodiversité. Raison de plus pour conserver l’environnement. Malheureusement, les gens qui vivent aux alentours ne sont toujours pas organisés. D’où, l’idée de réunir les experts de ce secteur pour discuter de ces sujets. Mais surtout, trouver de bonnes résolutions. Car en RDC, sans l’agriculture on ne peut pas parler de l’alimentation, encore moins du développement.
L’importance de bien conserver l’environnement
Interrogé par notre rédaction, le secrétaire général du ministère congolais de l’Environnement, Benjamin Toirambe Bamoninga n’a pas caché sa joie. “Nos sentiments sont ceux de satisfaction. Tout simplement parce que les discussions qui ont eu lieu tournent autour de la conciliation entre l’Agriculture et l’environnement. Ce qui pour nous signifie qu’on veut avoir une agriculture durable. D’ailleurs, c’est même dans notre politique du secteur agricole. On a une agriculture qui peut nous amener à ne pas détruire l’environnement. Nous voulons une agriculture qui amène un environnement sain comme le déclare notre constitution”, s’est-il réjoui.
La satisfaction des participants
De son côté, le participant camerounais, Henri Nsobo de l’organisation de la société civile camerounaise, s’est dit satisfait. Pour lui, le déroulement de ce sommet régional était une réussite. Car les échanges ont été très riches et les participants étaient actifs. “On est sorti avec une feuille de route qui trace comment concilier l’agriculture, la conservation de la biodiversité et la lutte contre le changement climatique, dit-il.
C’est aussi la position de la coordonnatrice adjointe de la solidarité des femmes sur le fleuve Congo, Becky Mbuase. “Tout s’est bien passé et on a balayé toutes les questions liées aux thématiques de l’agro écologie, le changement climatique, la biodiversité et les systèmes alimentaires”, dit-elle.
Pour finir, les participants ont également suggéré que les recommandations formulées ne restent pas théoriques mais plutôt portent leurs fruits pour que le bassin du Congo change positivement et qu’il puisse bénéficier à tout le monde.