Il s’est clôturé ce jeudi 21 novembre à Kinshasa, l’atelier de suivi et d’evaluation du projet «Transformer le système alimentaire pour le rendre durable» (Tafs) au sein de la société ou de la communauté congolaise en général et Kinoise en particulier via un outil de collecte des résultats très pragmatiques.
Durant deux jours, soit du 20 au 21 novembre 2024, les participants à ces assises ont présenté les défis rencontrés dans la mise en oeuvre de ce projet panafricain et ont ensemble relevé comment ils les ont surmontés pour atteindre les objectifs assignés par le programme.
Pour clôturer cette session d’évaluation et suivi, le Comité national pour la promotion de l’agriculture familiale (Cnpaf) par l’entremise de son secrétaire technique, M. Sylvain Ntumba, a présenté à l’équipe de l’Alliance pour la souveraineté alimentaire en Afrique (Afsa) ses perspectives et son plan d’action pour l’année 2025.
« je souhaite saisir l’opportunité qu’offre le plan d’action d’AFSA qui court jusqu’en 2026, pour poursuivre cette action», a-t-il souhaité.
De son côté, l’équipe d’AFSA, a félicité le CNPAF ainsi que ses nombreux partenaires pour avoir participé activement à ces deux jours de travaux intenses et enrichissants. Elle les a par ailleurs encouragé pour avoir assuré si bien la mise en œuvre du projet Tafs tout en rassurant une possible continuité de partenariat dans les années à venir.
Après une première journée consacrée à l’identification des principaux résultats et changements obtenus grâce à l’exécution du projet, la deuxième journée a fait suite des travaux en groupe sur l’identification des résultats du projet, les défis et voies de sortie, les perspectives pour l’année 2025. La journée s’est clôturée par une descente sur le terrain dans un marché de Kinshasa sous la conduite du Secrétariat technique du Cnpaf avec l’équipe de suivi et évaluation d’Afsa venue tout droit de l’Ouganda.
Exécuté par le Cnpaf avec l’appui financier d’Afsa et le soutien de Sida, ce projet vise à inciter les citoyens africains à exiger et à consommer des aliments sains et culturellement appropriés, soutenus par des politiques favorables d’ici 2026.