L’Assemblée nationale déclare recevable la proposition de loi sur l’élevage. Evidemment, après débat, ladite proposition de loi a été envoyée à la commission Environnement de la chambre basse du parlement. Après toilettage et enrichissements, la commission va de nouveau la soumettre à la plénière.
Actuellement, le secteur d’élevage est organisé par un arrêté interministériel agriculture finance n°188/2013 du 3 septembre 2013. L’arrêté fixe les taux de droits, taxes et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de l’Agriculture et développement rural. Cependant, le secteur de l’élevage ne peut être régi que par un acte législatif et non règlementaire. C’est ce qu’affirme l’honorable Annie Mumbunza, l’auteur de la proposition de loi.
Assurer l’autosuffisance alimentaire
En outre, l’arrêté ne règlemente qu’une seule facette de cet important secteur. En effet, il n’aborde que l’aspect fiscal sans tenir compte de la production et de l’alimentation humaine et animale. Encore moins la santé animale et la pratique de l’élevage dans sa diversité. La nouvelle proposition de loi peut promouvoir l’élevage en RDC. Pour ensuite en faire l’un des secteurs porteurs de croissance économique et créateur d’emplois.
Il faut minimiser les importations
Il est temps que la RDC assure une gestion rationnelle de ses espaces pastoraux. Cela, en garantissant une productivité et une compétitivité soutenue de l’élevage. Il faut donc s’adapter aux conditions du marché et exigences changeantes des consommateurs. Ainsi, notre pays va faciliter l’appui à la croissance de l’élevage. Mais également, le commerce des produits de l’élevage entre la RDC et les autres pays de la sous-région.
Trimus