L’ingénieur agronome, Enock Balanda plaide pour la récupération des terres agricoles inexploitées depuis plusieurs décennies par leurs occupants. Cette démarche vise à renforcer l’efficacité et l’autosuffisance alimentaires en République démocratique du Congo.
« Il ne suffit pas d’acheter une concession, d’y planter une pancarte et d’agiter des titres fonciers en cas de conflit », souligne Enock Balanda.
Il a insisté sur le fait que la conservation injustifiée de vastes espaces agricoles pénalise le pays et freine la politique de « revanche du sol sur le sous-sol» prônée par le Chef de l’État.
M. Enock Balanda, a en outre laisse entendre que la rétention improductive de terres agricoles nuit au développement du secteur agroalimentaire et constitue un obstacle majeur à la mise en œuvre de cette vision présidentielle.
« Il est impératif d’identifier et de recenser toutes les concessions non exploitées pour assurer le succès de la campagne agricole 2024-2025, lancée par le ministre d’État en charge de l’Agriculture, Grégoire Mutshail Mutomb, à l’Échangeur de Limete à Kinshasa»a-t-il appelé.
Face à cette situation, il devient nécessaire pour le gouvernement de prendre des mesures concrètes afin d’encourager l’exploitation des terres par les agriculteurs locaux, notamment ceux vivant à proximité de ces fermes abandonnées. Cela contribuerait au développement durable du secteur agricole et à l’amélioration des conditions de vie des paysans congolais.